Adopter un Mec ou Épouser une femme russe ?

 En France il existe un site de rencontre qui se classe dans les 3 premiers par ordre d’importance et dont le titre est : Adopte un Mec. Fascinant n’est-ce pas ? Je n’en crois pas mes yeux. Si c’est un site de rencontre populaire, j’en déduis que des hommes s’inscrivent sur ce site ? Cela signifie que des hommes adhèrent au concept de se faire adopter par une femme… Comme on adopterait un chien ou un enfant ? L’homme a-t-il perdu toute fierté ? En 2015 le site de rencontre français Adopteunmec.com comprend 10 millions d’abonnés (ou d’abandonnés ?) dont 50% d’hommes. Qu’est devenu le mâle français ?

 

Le concept est simple indiqué sur la page d’accueil : Le concept d'adopteunmec.com est simple : basé sur l'inversion des rôles, il a déjà séduit plus de 10 millions de Français et rassemble autant de femmes que d'hommes. 

 Rappelons que cette entreprise a été conçue par 2 hommes (Florent Steiner et Manuel Conejo). Ils ont réussi à exporter leur concept dans 9 pays mais certainement pas en Russie ou en Ukraine ! Imaginez-vous une seconde qu’un site de rencontre s’intitule : Adopte une Gonzesse… Imaginez la montée aux barricades des enragées féministes. Et pourquoi l’homme ne dit rien ? Pire, il adhère au concept et s’inscrit…

Plutôt que de vivre dans un monde basé sur le respect et l’égalité entre les sexes, on reproduit un modèle qui a déjà démontré son inefficacité par le passé. La femme se venge sur l’homme. En réalité, il s’agit d’un concept masculin, rien de nouveau. Comment peut-on imaginer sérieusement construire une relation honnête et sérieuse en s’inscrivant sur un site qui s’appelle Adopteunmec ? Est-ce que vous vous imaginez les parents qui expliquent à leurs enfants que la mère s’est inscrite dans un site de rencontre pour adopter leur père. Quel respect les enfants pourront-ils avoir pour leur père ?

Un simple procédé commercial d'un site qui a fonctionné 

Les femmes ont en réalité peu d’intérêt pour les sites de rencontre. Nous avons déjà expliqué dans plusieurs articles que la population masculine augmente (la mortalité des hommes diminue et l’espérance de vie des hommes augmente). Il y a plus d’hommes et les femmes de leur côté ont gagné une indépendance professionnelle et financière. Elles sont de moins en moins intéressées par la vie de couple. Dans 75% des cas, ce sont les femmes qui initient le divorce ou la séparation et elles ne sont pas particulièrement enclines à se lier à un homme après un échec. La carrière professionnelle est plus attirante que le couple.

Ainsi les fondateurs de Adopteunmec.com ont dû rivaliser d’ingéniosité pour attirer les femmes vers leur site. En temps normal un site de rencontre comprend 2 fois plus d’hommes que de femmes. Comme dans les boites de nuit c’est gratos pour les femmes et payant pour les hommes. On garde le même concept. Dans ce site, l’homme est considéré comme un produit tandis que la femme est une cliente. Le produit doit payer pour que la cliente l’aperçoive. Les femmes peuvent échanger entre elles au sujet du produit tandis que les hommes ne peuvent pas communiquer entre eux…

C’est terrible de tomber aussi bas. Les hommes font pitié. 

Le concept a été reproduit au Québec avec le site de rencontre Mon Classeur.   

 

La Polémique pour gonfler le chiffre d’affaire

 

Quand l’agence de rencontre CQMI explique avec beaucoup de respect les différences hommes-femmes et les différences culturelles entre l’Est et l’Ouest, ce site de rencontre assimile les hommes à des marchandises qui doivent payer pour attirer l’attention des femmes en ménagère qui circulent dans un supermarché d’hommes en comparant les prix. Tout cela a permis à cette entreprise qui joue avec les êtres humains de se faire un chiffre d’affaire de 30 Millions d’euros en 2015.

 

En Europe de l’Est, les tendances inversées 

Si ce bourbier malsain vous écœure autant que moi, partez donc à l’Est. Il existe à quelques milliers de kilomètres, des femmes séduisantes, belles, célibataires et surtout prêtes à s’engager pour créer une famille. Alors vous avez le choix entre une femme russe ou vous faire mettre en carton pour qu’une femme française vous adopte, que choisirez-vous ?

COMMENT RENCONTRER DES FILLES : 13 FAÇONS DE RENCONTRER DES AVALANCHES DE NOUVELLES FEMMES

Rencontrer de nouvelles filles est beaucoup plus facile que vous ne le pensez, vous devez juste connaître quelques stratégies et faire quelques efforts, mais les résultats sont garantis. Je sais que vous vous posez maintenant de nombreuses questions telles que : "Où puis-je rencontrer de belles filles célibataires ?" "Quelles sont les meilleures méthodes pour rencontrer des femmes ?" Ne vous inquiétez pas : nous allons répondre à cela et à bien d'autres choses encore 😉 Dans cet article, je vais vous montrer 13 façons efficaces de rencontrer des femmes (et les meilleurs endroits pour le faire), divisées en 3 groupes distincts :

Approche chaude

Approche froide

Approche en ligne

De plus, nous verrons comment rencontrer des types de femmes spécifiques. Prêt à commencer ? Avant de poursuivre l'article, il y a un point important à garder à l'esprit. Oui, parce que je peux vous expliquer toutes les méthodes possibles pour rencontrer des femmes, mais si quand vous les rencontrez vous vous trompez, eh bien... c'est un gros problème. 🙂 Il faut savoir que 90% des hommes font 37 erreurs très courantes avec les filles. Que pouvez-vous faire en pratique pour les éviter ? J'ai créé un rapport gratuit juste pour cette raison, et vous pouvez le télécharger en quelques secondes :

COMMENT RENCONTRER DES FILLES AVEC L'APPROCHE CHAUDE Qu'est-ce que l'approche chaude ?

L'approche chaude consiste à aborder une femme avec laquelle vous avez déjà une certaine connexion, qui n'est pas une parfaite inconnue. Par exemple, lorsque l'on vous présente une fille, c'est une approche séduisante, tout comme le fait d'aller parler à une femme lors d'un cours auquel vous participez tous les deux. Dans ce cas, c'est le cours qui crée la connexion et c'est définitivement très différent de l'approche d'une parfaite inconnue. Ceci étant dit, examinons les 6 manières de base d'aborder la chaleur. Si vous en cherchez d'autres, vous pouvez consulter ce document.

1. RENCONTRER PLUS DE GENS

"Marco, je ne connais aucune fille, et quand j'en connais, il n'a même pas de grands talents de séducteur, quelle est la première mesure que je pourrais prendre pour améliorer la situation ?". Il faut savoir qu'il existe des personnes qui n'ont pas forcément de grandes techniques de séduction mais qui ont une vie sexuelle très active. Qui sont ces gens ?

Ce sont des hommes qui connaissent beaucoup de gens, et par conséquent beaucoup de filles, beaucoup de femmes. Une méthode qui donne beaucoup de résultats est donc de commencer à connaître beaucoup de nouvelles personnes. Comment le faire en pratique ? Voici les 2 points clés : Participez aux occasions de rencontrer des gens Cours, activités, peu importe : ne restez pas chez vous, le monde est plein de nouveaux amis à rencontrer Faites toujours un effort supplémentaire Soyez celui qui est le plus ouvert, qui se présente le premier, qui engage le plus de conversations et qui organise même des sorties ensemble. C'est en fait le but de ce jeu : avoir des occasions de rencontrer des gens et être une personne très ouverte dans ces occasions. Ceci étant dit, voici quelques articles qui entrent plus en détail Comment se faire de nouveaux amis : 6 choses à savoir Comment rencontrer de nouvelles personnes : 4 moyens efficaces Comment se socialiser : 7 habitudes à suivre

2. ORGANISER DES OCCASIONS SOCIALES

Au lieu d'assister à des occasions sociales, pourquoi ne pas organiser vous-même quelques activités ? Il peut s'agir de n'importe quoi, par exemple : Voyages de ski Voyages à la plage Tournois sportifs Excursions touristiques etc. etc. Vous pouvez le faire à petite échelle avec des amis d'amis, ou à grande échelle en organisant un bus, évidemment dans le second cas vous devrez absolument faire appel à vos amis pour vous donner un coup de main. Tu sais quelle est la beauté de cette stratégie ? Ce qui est génial, c'est que comme vous êtes l'organisateur, tout le monde vous parlera, vous serez au centre de la journée et donc vous approcher ne sera pas facile, ce sera très facile !

3. COURS / ACTIVITÉS

Pourquoi rester à la maison pendant la semaine à regarder la télévision alors que vous pouvez suivre des cours intéressants et rencontrer des femmes et des filles en même temps ? Il existe de nombreux cours sur des sujets très différents. Choisissez celui qui vous plaît et allez-y. Bien sûr, si vous voulez rencontrer des femmes, je ne vous recommande pas de suivre un cours sur l'utilisation d'un fusil de chasse :-). Les femmes ont tendance à choisir des activités émotionnelles, visuelles-artistiques ou des activités impliquant la danse. Si je peux te donner un conseil, pense à un cours de yoga ou de latino-américain. 😉 Alors... cherche maintenant sur internet des cours intéressants dans ta région !

 

 

 

 

De Napoléon Premier et le Grand Empereur Alexandre

C'est Le grand Empereur Pierre-le-Grand qui a le premier su équiper son immense pays en navires de guerre pour défendre les côtes maritimes de la belle Russie. Il a ensuite su instiller un parfum de conquêtes dans son pays pour mener à la création d'une des plus grandes armées au monde. 

Guerre avec la France, 1804-1807.

Actions dans la mer Adriatique

Les traités de paix franco-prussiens et anglo-français ont été signés en octobre 1801 et en mars 1802. Mais la paix a été de courte durée. Napoléon, violant les termes des traités de paix, cherche à soumettre les Pays-Bas, la Suisse et l'Italie. Il entrave la pénétration des marchandises anglaises en France et dans les pays qui en dépendent. L'Angleterre, voyant en la France napoléonienne un dangereux rival, entrave par tous les moyens son commerce, saisit les navires français et tente de bloquer la France. Dans le même temps, les relations franco-russes s'aggravent : en 1801, Alexandre Ier déclare qu'il est désireux de "détruire la source de misère qui opprime l'humanité" et que, pour atteindre cet objectif, il "s'associera fermement aux cours de Londres, Berlin et Vienne". L'activisme de Napoléon au Moyen-Orient et son agression en Allemagne créent une situation extrêmement tendue. L'invasion de l'Allemagne par Napoléon et l'exécution par Napoléon Ier, en mars 1804, du duc d'Engienne de la dynastie des Borbon ont servi de prétexte au gouvernement russe pour rompre ses relations diplomatiques avec la France en août 1804.

En janvier 1805, la Suède rejoint la Russie et les frontières nord-ouest de la Russie sont ainsi sécurisées. En mars de la même année, la Russie a signé un traité avec l'Angleterre sur des actions communes contre la France. En juillet, l'Autriche rejoint l'alliance anglo-russe. Une nouvelle coalition anti-française est formée, visant à rétablir "les souverains déposés dans leurs anciennes possessions." {826}.

1804-1806

Concentration des forces de la flotte russe dans la mer Adriatique pour défendre les îles Ioniennes contre les Français. Au cours de cette période, 6 détachements de la mer Noire et 2 escadrons de la Baltique sont arrivés en mer Adriatique, réunis au début de 1806 sous le commandement principal du vice-amiral D.N. Senyavin dans une escadre de 10 cuirassés, 5 frégates, 6 corvettes, 6 brigs, 12 canonnières, 1 navire hôpital, 2 transports avec un total de 1154 canons, 7908 hommes d'équipage et 13000 troupes sous le commandement du général Lassi. La base principale de l'escadron était l'île de Corfou {827}.

1805

Le 9 février. Bataille du brick de 16 canons "Letun" (Lieutenant I.Butakov) avec un navire corsaire français plus fort en armement dans le Golfe de Prevez. Après une heure et demie de combat, le corsaire français se met à l'abri derrière les eaux peu profondes du golfe. À la suite de la bataille, le brick "Letun" a repris au corsaire le navire marchand russe {828}.

1806

Le 15 février. Envoyé pour détruire le corsaire français dans la baie de Prevezskaya, les briggs de 16 canons "Letun" et "Phoenix", en tirant sur l'ennemi qui se tenait en eau peu profonde, l'ont forcé à se réfugier dans la rivière Luru {829}.

Le 16 février. Arrivée d'un détachement du capitaine-commandant Belli, composé d'un cuirassé, d'une frégate et d'une goélette, à Castel Nuovo, pour bloquer la côte afin d'empêcher les navires français d'atteindre Cattaro, et pour aider les habitants de Cattara et du Monténégro dans leur lutte contre les Français. Suite aux négociations de Belli avec les Bokéziens et les Monténégrins, ces derniers, se soumettant à la protection de la Russie, ont formé une milice comptant jusqu'à 12 000 hommes, qui a fait partie des troupes de débarquement russes opérant sur la côte dalmate {830}.

Le 17 février. Dans la nuit, 5 rameurs des navires du détachement du capitaine-commandant Belli, commandés par le lieutenant Sytin et sous le couvert de la goélette "Expédition" ont saisi sous les murs de la forteresse de Castel Nuovo les 16 canons français du Shebekah "Azard". L'attaque était si inattendue que les Français n'ont pas eu le temps de tirer un seul coup de canon {831}.

Le 21 février. Par le traité de Presbourg de 1805, l'Autriche s'engage à céder aux Français la région de Cattara, qu'elle doit remettre au commandement français le 29 janvier, ainsi que les forts de Bocca di Cattaro, Castel Nuovo et Risa. Cependant, les habitants de la région de Cattara, ne souhaitant pas être soumis à la France, se révoltent et assiègent les forteresses à transférer. Les commandants autrichiens, qui considéraient qu'il était impossible de remettre les forteresses aux rebelles, ont préféré les livrer au détachement de navires russes du capitaine-commandant Belli (1 cuirassé, 2 frégates et 1 goélette), qui a occupé toutes les fortifications avec le débarquement des navires et a déclaré la région de Kattara sous la protection des armes russes. Au même moment, pour forcer la République de Raguse à observer la neutralité, Belly envoie une frégate de son détachement pour bloquer la Raguse occupée par les Français.
Le blocus russe rend difficile le déplacement des troupes françaises à travers le golfe de Raguse. Bientôt, les troupes terrestres russes, envoyées à Corfou, occupent la région de Kattara {832}. 

13 mars. Arrivée du vice-amiral Senyavin sur le cuirassé "Celafail" à Castel Nuovo dans le cadre de l'occupation par les troupes et les forces navales russes de la région de Cattara et des forteresses de Bocca di Cattaro, Castel Nuovo et Risa. Les Cattariens et les Boquiens accueillent avec jubilation le vice-amiral Senyavin, qui les libère de l'oppression française. Les habitants de Kattar ont équipé à leurs frais jusqu'à 30 navires, qui étaient équipés de 8 à 20 canons. Ces navires ont été remis à Senjavin, qui les a utilisés pour des opérations de croisière.
Pour libérer la Dalmatie des Français, Senyavin a envoyé un détachement de 3 navires, 2 frégates, 2 brigs et 1 goélette sous le commandement du capitaine commandant Belly. Le détachement a reçu l'ordre de bloquer les ports dalmates et de prendre les îles, situées près de la Dalmatie {833}.

27 mars. Arrivé de Cattaro à Corfou, le vice-amiral Senyavin reçoit les instructions d'Alexandre Ier du 14 décembre 1805 de cesser les hostilités contre les Français et de revenir avec toutes les forces maritimes et terrestres dans la mer Noire en raison de la paix entre l'Autriche et la France. Compte tenu de l'importance de ses acquisitions en mer Adriatique, Senjavin décide d'attendre de nouveaux ordres et envoie en mer Noire 1 navire, 3 frégates et 4 transports sous le commandement du général Lassi. Apprenant par la suite que le général Lassie a été nommé commandant des forces navales et terrestres en Méditerranée et que toutes les forces ont été décidées à partir en Méditerranée, Senyavin envoie un brick à la poursuite du détachement de Lassie. Cependant, ce dernier était déjà retourné à la mer Noire.
Jusqu'à de nouveaux ordres, Senyavin décide de ne pas agir activement {834}.

Le 30 mars. La prise de la forteresse Kurtzalo, occupée par les Français, par le détachement du capitaine-commandant Belli (3 cuirassés, 1 Shebeka, 2 goélettes et 9 petits navires). Après une demi-heure de bombardement depuis les navires dans la forteresse a été abattu certains des canons, et la garnison a perdu environ 85 personnes. Sous la menace d'être prise par le débarquement de 2 compagnies, amenées du détachement, la forteresse se rend. 255 hommes de la garnison ont été faits prisonniers, 12 canons, beaucoup d'équipement militaire, des stocks et 9 navires marchands ont été pris. Une petite garnison russe est restée dans la forteresse, et le 26 avril, les Français ont réussi à réoccuper Kurzalo. Mais dès le 28 avril, la forteresse est à nouveau prise par le détachement de Belly {835}.

Le 5 avril. Détaché du détachement du capitaine-commandant Belli shebeck "Azard" (lieutenant Sytin) débarqué sur l'île de Lissa débarquement, qui a saisi 3 canons de cuivre dans la forteresse de Kamisso, et dans la forteresse de Lissa 7 canons de cuivre et fait prisonniers plusieurs Français {836}.

Le 19 avril. Afin d'expulser les Français des îles Dalmates et de capturer le nom Senyavin a envoyé un détachement du capitaine-commandant Belli, composé des cuirassés "Asia" (capitaine-commandant Belli), "Elena" (capitaine rang 2 I. Bychensky), "Yaroslav" (capitaine rang 2 Mitkov), 1 Shebeka, 2 goélettes et 9 navires bokéziens.
Sous le couvert de l'obscurité, la force de débarquement russe a capturé une petite île, située près du port de Lezinsk. La construction de la batterie a été lancée à la hâte. Ayant constaté que les Russes occupaient l'îlot, l'ennemi a ouvert un feu nourri. Cependant, les Français furent dispersés {837} par les tirs de cartouches de Shebekah, armés de Trebaka et de casernes.

Le 20 avril. La frégate Venus (Lieutenant-Capitaine Razvozov), se rendant de Castel Nuovo à Trieste, a rencontré une canonnière française. La frégate russe a engagé le navire ennemi et a infligé de lourds dommages à la coque avec les tirs d'artillerie. La canonnière ennemie a été contrainte de se retirer de la bataille et de s'abriter sous la protection de la forteresse de Capo d'Istria.
Le matin du même jour, un groupe de débarquement, débarqué du détachement de Belli, sous le commandement de l'enseigne Milon et du non-lieutenant d'artillerie Paleolog, construit une batterie de trois canons sur l'île en face de la forteresse de Lezina. La batterie, prête, a immédiatement ouvert le feu. A 7 heures, un débarquement de 100 soldats et 42 marins a eu lieu. Le débarquement a été couvert par de petits navires. Les Français, qui ont un avantage significatif en force, forcent les Russes à battre en retraite {838}.

Du 26 au 28 avril. Par une attaque soudaine, le 26 avril, contre la petite garnison russe, laissée par Belly sur l'île de Kurtsalo, les Français s'en emparèrent, mais avec l'arrivée de l'escadron de Senyavin, le 27 avril, l'île fut libérée, et le lendemain, elle fut de nouveau occupée par les Russes {839}.

Le 13 mai. Réception par le vice-amiral Senyavin du rescrit d'Alexandre Ier. Approuvant l'occupation et la rétention de la région de Kattara, Alexandre a approuvé Senyavin au rang de commandant en chef de toutes les forces navales et terrestres sur le théâtre de la guerre et l'a autorisé à mener des opérations militaires contre les Français à sa discrétion {840}.

Le 14 mai. Ayant reçu un rapport selon lequel les autorités autrichiennes, sur l'insistance des Français, ont fermé Trieste aux navires marchands russes, le vice-amiral Senyavin avec 3 navires et 1 frégate a quitté Castel Nuovo pour Trieste {841}.

20 mai. Le vice-amiral D.I.Senyavin avec un détachement de trois cuirassés : "Selafaille" (capitaine 2e rang Rozhnov), "St.Peter" (capitaine 1er rang Baratynsky), "Moscow" (capitaine 1er rang Gettsen) et la frégate "Venus" (capitaine-lieutenant Razvozov) arrive à Trieste dans le but de libérer les navires marchands russes détenus par les Autrichiens à la demande de Napoléon. Les navires ont mouillé en état d'alerte sous les batteries côtières de Trieste.
Le commandant de la forteresse, le maréchal Tsakh, a exigé de Senjavin que les navires russes se retirent immédiatement sous le feu des canons. En réponse à cette demande, Senyavin dit : " Tirez, je verrai où vos boulets tomberont et où je dois me tenir. Dans le même temps, les autorités autrichiennes assurent Senyavin de leurs bonnes intentions et attribuent les actions de leur gouvernement à la pression de Napoléon, qui menace d'envahir Trieste avec son armée. Senyavin a exigé le retour des navires russes capturés. Les fonctionnaires autrichiens se sont vu répondre : "Il n'y a plus de temps maintenant pour poursuivre des négociations inutiles. Vous devez choisir entre deux choses : soit vous en tenir à la signification exacte des droits de neutralité, soit agir sous la contrainte des généraux français. Mon choix est fait, et voici ma dernière exigence : si les navires retenus par vous ne sont pas rendus dans une heure, je saisirai violemment non seulement le mien, mais tous les vôtres, autant qu'il y en a dans le port et en mer. Je vous assure que 20.000 Français ne défendront pas Trieste. Dites au général Tsach qu'il lui appartient maintenant de préserver l'amitié ... dont vous avez eu besoin tant de fois et qui pourra vous être utile par la suite. Assurez-lui que dans une heure, je commencerai les opérations militaires."
A la date fixée, les navires furent libérés et le 21 mai, sous la protection de 2 frégates, envoyés par Senyavin à Cattaro {842}.

27 mai. Le retour de l'escadron de Senyavin à Cattaro en provenance de Trieste dans le cadre de l'occupation française de la région de Ragusa. Sur le chemin de Cattaro, Senyavin se rendit à la forteresse Curzallo, où il ordonna au capitaine-commandant Belly, qui s'y trouvait, de se rendre avec son escadron à Cattaro ; un ordre similaire fut donné aux commandants des détachements bloqués à Venise et sur la côte dalmate, et aux navires restés à Corfou.
Les Français, qui avaient occupé les forteresses de la Nouvelle et de l'Ancienne Raguse, tentent d'occuper Bocca di Cattaro, mais les 21 et 22 mai, ils sont vaincus par les troupes russes et les détachements monténégrins et, après avoir libéré l'Ancienne Raguse, ils se réfugient dans la forteresse de la Nouvelle Raguse. A Cattaro se trouvait alors un détachement du contre-amiral A. A. Sorokin composé des navires "Paraskeva", "Elena" et "Uriil" {843}.

30 mai. Une grande caravane de navires marchands, sous le couvert de canonnières françaises, tente de quitter Venise pour l'Istrie. Cependant, le navire de 74 canons "Moscow" (capitaine 1er rang Getzen), qui bloquait Venise, a forcé les navires ennemis à retourner au port par plusieurs coups de canon {844}.

30 mai. Le paquebot "Uriil" (capitaine de 2e rang Bychensky) mouille dans la baie de Ragusa, près de la forteresse de Stara Ragusa, pour aider les troupes russes et monténégrines qui combattent les Français sur la côte. À trois reprises (les 25, 26 et 30 mai), il envoie une canonnière et une barge armées de canons de débarquement pour bombarder l'ennemi sur le flanc et l'arrière. Grâce au feu de ces navires, les forces terrestres parviennent à repousser les Français jusqu'à la forteresse du Vieux Ragusa, où ils sont pris au piège {845}.

Le 5 juin. Les troupes terrestres russes sous le commandement du major-général Vyazemsky, en interaction avec les Monténégrins, ont vaincu les troupes françaises qui tentaient de se retirer de la forteresse de New Ragusa, et les ont forcées à y retourner. Le détachement du contre-amiral A.A. Sorokin comprend 4 navires linéaires de 74 canons : "Selafail" (capitaine de 2e rang Rozhnov) [169] , "St.Peter" (capitaine de 1er rang Baratynsky), "Elena" (capitaine de 2e rang Bychensky), "Paraskeva" (capitaine de 1er rang Saltanov), frégate de 50 canons "Venus" (capitaine de 1er rang Salnikov), corv. La frégate "Venus" (Lieutenant-Capitaine Razvozov), le Shebekah "Azard" et 5 canonnières ont ouvert tôt le matin un feu nourri sur la forteresse de la Nouvelle Raguse et les fortifications de l'île Saint-Marc, qui étaient aux mains des Français. Senyavin a rapidement ordonné la cessation des tirs. Ces tirs ont été effectués afin d'identifier les faiblesses et les forces des fortifications côtières de l'ennemi {846}.

6 juin. Après le tir préliminaire par deux cuirassés "Paraskeva" et "Peter", la frégate "Venus", le shebeck "Azard" et 5 canonnières des fortifications de l'île Saint-Marc (contre la forteresse de New Ragusa), le groupe de débarquement de 600 marins et une compagnie de chasseurs, amenés des navires a essayé de capturer les fortifications, mais en raison de la supériorité de l'ennemi et la destruction du feu des navires ne pouvait pas atteindre le succès et a été retourné aux navires {847}.

Le 22 juin. La bataille des frégates : le canon de 50. "Venus" (Lieutenant-Capitaine Razvozov) et le 32 canons. "Autroil" (Lieutenant-Capitaine Beckman) avec 11 shebehoys et canonnières françaises près de l'embouchure de la rivière Narenta (Neretva) sur la côte dalmate. 2 navires français ont été détruits, 3 ont été faits prisonniers. Le reste des navires ennemis a réussi à s'échapper {848}.

23 juin. Shebeka "Zabiyaka" (lieutenant Nasekin), ayant débarqué dans la baie de Saint-Georges près de l'île de Lezino, a détruit un bataillon côtier français. 

 

23 juin. Shebekah "Zabiyaka" (Lieutenant Nasekin), ayant débarqué dans la baie de St. George près de l'île de Lezino, a détruit une batterie côtière française et capturé 2 canons en cuivre {849}.

Le 24 juin. Détachement de débarquement russe de 2300 personnes, assiégeant la forteresse de New Ragusa, en vue du fait que le détachement de 3000 français est venu dans les dominions turcs à son arrière, il a été forcé de soulager le siège et une partie de celui-ci se retire à Old Ragusa, et une partie sous la couverture des canonnières pour monter à bord des navires à rames envoyés par l'escadron et revenir aux navires. En raison de l'impossibilité d'emporter avec eux tous les canons qui se trouvaient sur les batteries de siège, ils ont été rendus inutilisables avant de partir {850}.

Le 5 juillet. Sur ordre du vice-amiral Senjavin, des détachements du cuirassé "Yaroslav", de la frégate "Venus" et du shebekah "Zabiyaka" commencent à effectuer un blocus serré de la zone de New Ragusa afin d'arrêter l'approvisionnement en vivres par mer du 20 millième corps français concentré ici {851}.

Le 8 juillet. Conclusion à Paris d'un traité de paix entre la Russie et la France ; ce traité n'ayant pas été ratifié par Alexandre Ier, les hostilités reprennent en septembre de la même année {852}.

Le 31 août. Après deux mois de négociations entre la Russie et la France, pendant lesquels la flotte russe a tenu les positions occupées, le commandant en chef, le vice-amiral Senyavin, sur ordre d'Alexandre Ier, a annoncé la reprise des hostilités contre les Français. Le contre-amiral Sorokin avec 4 cuirassés et 1 frégate reprend le blocus de la forteresse de New Ragusa {853}.

Le 7 septembre. Le cuirassé "St. Peter" et la frégate "Venus" abattent la batterie côtière de 10 canons construite par les Français pendant l'armistice de deux mois à l'entrée de la baie de Cattara. Pendant les six jours suivants, ces navires et 3 canonnières, armés de trois canons de 18 livres, ont bombardé quotidiennement avec succès de boulets et de cartouches les troupes françaises, qui ont essayé à plusieurs reprises de reconstruire la batterie {854}.

Le 9 septembre. Le navire de 74 canons "Asia" (Capitaine-Commodore Belli), bloquant la forteresse de New Ragusa, a saisi 2 trebaks qui tentaient de pénétrer dans la forteresse avec une importante cargaison d'armes et de vivres {855}.

12 septembre. Trois canots pneumatiques armés de canons de débarquement de la frégate Venus ont bombardé trois navires français chargés de provisions qui se rendaient au cap Ostro et les ont obligés à se réfugier dans la baie de Molonto sous la protection d'une batterie côtière {856}.

Le 13 septembre. Les troupes russes, avec l'appui énergique de l'artillerie de leurs navires, attaquent les fortifications françaises du cap Ostro, à l'entrée du golfe de Cattara. Les Français sont contraints de battre en retraite, abandonnant leurs fortifications, où les Russes capturent 38 canons, et se replient derrière la baie de Molonto, dégageant la côte sur plus de 12 kilomètres. A Molonto Bay, 10 transports français avec des provisions ont été capturés et une batterie de 5 canons {857} a été prise.

15 septembre. La flottille française, composée de 10 canonnières et d'un brick, ayant envoyé en avant une trébuque sous le drapeau de négociation avec 180 blessés, tente de passer du port du Vieux Ragusa au port du Nouveau Ragusa. Bloquant Ragusa et la baie, la frégate "Venus" (Lieutenant-Capitaine Razvozov) au signal du Capitaine-Commandant Belli du navire "Asia" entra sous voiles et força la flottille française à retourner au port du Vieux Ragusa ; le trebaca fut fait prisonnier, mais ensuite libéré {858}.

Le 16 septembre. La flottille française (10 canonnières, 1 brick) tente à nouveau de pénétrer dans le port de New Ragusa, mais est repoussée par la frégate Venus. Le navire "Asia" et le brick "Bonasorte" ont pris part à l'escarmouche. Une canonnière, passant sur le pont, a réussi à passer. La frégate "Venus", lors de l'escarmouche avec les fortifications du Vieux Ragusa, a subi des dommages aux espars et deux brèches, dont une sous l'eau {859}.

19 septembre. Sous la pression des 20 000 corps d'armée français du général Marmont, les troupes russes de débarquement se retirent de la forteresse du Vieux Ragusa vers la forteresse de Castel Nuovo. À cet égard, le vice-amiral Senyavin a concentré toutes les forces dans cette dernière et a renforcé la défense, en créant dans des endroits cachés de nouvelles batteries, armées de canons provenant de navires. Au même moment, sur les deux flancs de la forteresse, deux cuirassés prennent position pour tirer sur les approches depuis la côte. Ici, pour renforcer le feu, il y avait des canonnières exposées et des canonnières armées.
Le matin, après la retraite des troupes russes vers la forteresse, l'attaque française a commencé, qui a été arrêtée par le feu de cartouches des navires. Cela a donné aux forces terrestres l'opportunité de se retirer vers la forteresse sans pertes {860}.

20 septembre. Le navire de 74 canons "Yaroslav" (capitaine de 2e rang Mitkov), agissant avec de l'artillerie sur les colonnes des Français attaquant la forteresse de Castel-Nuovo, a contribué à repousser l'attaque. La colonne de contournement française, qui s'approchait de la forteresse de Kastel-Nuovo, a été accueillie par des tirs de cartouches depuis le navire, ainsi que par le feu des fortifications, armées de canons de navire et contrôlées par des artilleurs et des marins. La colonne a été en partie détruite, en partie dispersée ; l'attaque des troupes françaises, menées par le général Marmont, a été repoussée ; les Français ont perdu jusqu'à 3000 tués et blessés, et 1300 prisonniers. Le lendemain, le général Marmont se replie sur la forteresse de New Ragusa {861}.

Le 16 novembre. Publication du manifeste sur le renouvellement de la guerre entre la Russie et la France {862}.

Le 27 novembre. Le vice-amiral Senyavin avec un détachement de 3 cuirassés, 1 sloop et 2 transports commence l'opération pour prendre les forteresses des îles de Curzalo (abandonnées par les Russes en août) et Brazzo, dont les fortifications sont bombardées par le feu de l'artillerie de bord {863}.

29 novembre. Le débarquement, effectué par l'escadron du vice-amiral Seniavin au nombre de 1019 hommes, s'est emparé de la redoute avancée de la forteresse de Kurzalo, qui a été grandement aidée par deux canons de montagne, traînés par des marins sur la colline ; après quelques tirs réussis, deux canons de la redoute ont été abattus et la fortification a été prise par une attaque d'une compagnie du régiment naval {864}.

Le 30 novembre. À la suite d'un bombardement vigoureux de la forteresse Kurtzalo par le cuirassé "Jaroslav" et de la menace d'une attaque des troupes de débarquement amenées à terre, les Français, après un bref tir de riposte, ont hissé le drapeau blanc et se sont rendus à la forteresse sans conditions. Plus de 400 hommes ont été faits prisonniers, 12 canons et une grande quantité de matériel de combat {865} ont été saisis dans la forteresse.

Le 10 décembre. Le détachement de 2 cuirassés et 1 sloop sous le commandement du vice-amiral Senyavin, ayant débarqué sous le couvert du feu des navires débarquant sur Brazzo vif, s'est emparé de la batterie de 4 canons française et a fait 83 prisonniers. {866}.

Le 17 décembre. Alors qu'il patrouillait près de l'île Bratzo, le brick de 16 canons "Alexander" sous le commandement du lieutenant I.S. Skalovsky a été attaqué par un détachement de navires français (3 canonnières, 1 tartane, 1 trébac avec 26 canons), qui avait l'intention d'aborder le brick, pour lequel l'ennemi avait un important détachement d'infanterie à bord des navires. Après avoir repoussé au cours de la bataille de trois heures par des tirs nourris les tentatives d'aborder puis de couler deux canonnières ennemies, le brick a forcé les autres navires à une retraite précipitée et, malgré ses propres dommages importants, a poursuivi les navires ennemis jusqu'à l'entrée de Spolatro {867}.

1807

Le 1er janvier. Arrivée de l'escadron du Capitaine-Commodore I.A. Ignatyev en Méditerranée (l'escadron a quitté Cronstadt en août 1806), composé de : 5 cuirassés - 74 canons. "Strong" (drapeau), 74-gun. "Solide", 80-canon. "Raphael", 65 canons. "Puissant", 66 canons. "Speedy", frégate de 32 canons "Light", frégate de 20 canons "Flora", sloop de 24 canons "Spitsbergen" et bateau de 18 canons "Arrow" {868}.

Le 3 février. La frégate de 32 canons "Avtroil" sous le commandement du Lieutenant-Capitaine Bizyukin pendant l'exploration des fortifications de la forteresse Spolatro sur la côte Dalmate a été abattue par une vague sous le feu des batteries côtières. Après avoir repoussé l'attaque de 2 canonnières françaises et les avoir forcées à retourner au port, la frégate a abattu un canon de la batterie et s'est dégagée du feu après plus d'une heure d'échange de tirs {869}. 

 

Le 10 février. En recevant la nouvelle de la rupture des relations avec la Turquie et de la déclaration de guerre à la Russie (18 décembre 1806), ainsi que l'ordre de commencer une action militaire contre la Turquie dans l'archipel, le vice-amiral D.N. Senyavin, laissant dans la mer Adriatique pour les opérations contre les Français détachement de l'officier de pavillon junior, le capitaine de vaisseau Baratynskogo composé de 3 cuirassés, 3 frégates, 3 brigs, 1 corvette et un bateau, lui-même avec une escadre de 9 cuirassés, 1 frégate et 1 sloop avec les troupes de débarquement (environ 1500 personnes) est venu de Corfou aux Dardanelles {870}.

12 mai. La frégate de 32 canons "Light" (Lieutenant-Capitaine Lovalishin) a eu une escarmouche avec une batterie turque de 3 gros canons installée à l'entrée du Golfe de Patras. Ayant pris la mer, la frégate "Light" bombarda la batterie en peu de temps "avec des dommages visibles pour les Turcs" {871}.

22 mai. Un détachement de navires composé d'une frégate, de deux brigades, d'une corvette et d'un bateau sous le commandement du capitaine-commandant Baratynskij avec une équipe d'abordage arrive de Corfou à l'île de Brazzo pour soutenir les Slaves - habitants de la côte dalmate, qui se sont rebellés contre les Français {872}.

Le 25 mai. Le détachement du capitaine-commandant Baratynskogo composé d'une frégate, d'une corvette, de deux bricks et d'un bateau a pris part à la bataille entre les détachements de Dalmates locaux et les troupes françaises près de la ville de Politsa, près de Spolatro et a forcé l'ennemi à se retirer avec des tirs de cartouches {873}.

Le 26 mai. Continuant à soutenir les détachements dalmates dans leur lutte contre les Français, le détachement du capitaine-commandant Baratynsky débarque une force de débarquement de 5 compagnies de soldats et de marins près de Spolatro. Cependant, en raison d'une rencontre avec une force ennemie considérable, le groupe de débarquement a été ramené aux navires sous le couvert de leur feu {874}.

Le 28 mai. Le détachement du capitaine-commandant Baratynsky, accompagné de 2 navires de transport avec le débarquement et 2 corsaires bokéziens, s'est approché de la forteresse d'Almissa, au sud de Spolatro, a débarqué un débarquement de 800 hommes, qui et occupé le fort {875}.

30 mai. Le brick de 16 canons "Letun" sous le commandement du lieutenant I. Butakov, les canonnières et les barges armées des navires du détachement du capitaine-commandant Baratynsky sont entrés dans l'embouchure de la rivière, sur la rive de laquelle se trouvait la forteresse d'Almissa, occupée par 800 hommes. Tout au long de la journée, ils ont aidé la force de débarquement à repousser l'attaque des forces françaises supérieures. La nuit, le groupe de débarquement est retourné aux navires {876}.

Le 31 mai. Le détachement du Capitaine-Commandant Baratynsky, ayant pris le débarquement à la forteresse d'Almissa, se dirigea le long de la côte vers le sud, bombardant les troupes françaises se déplaçant le long de la côte {877}.

Les 2 et 3 juin. Le détachement du capitaine-commandant Baratynsky, approchant de Makarska, a bombardé pendant deux jours les troupes françaises situées sur la côte dalmate {878}.

Le 6 juin. Le détachement du capitaine-commandant Baratynsky, se déplaçant de Makarska le long de la côte, a remarqué que près du village de Tucheti il y avait une forte confrontation entre les troupes dalmates et françaises. Le détachement a jeté l'ancre et fait descendre la force de débarquement, qui a forcé les Français à battre en retraite {879}.

Le 7 juin. Les Français, repoussés la veille par le groupe de débarquement, descendu du détachement du capitaine-commandant Baratynsky, près du village de Tucheti, ayant reçu d'importants renforts, passent à l'offensive et obligent le groupe de débarquement, après cinq heures d'une dure bataille, à regagner les navires. Le transport des troupes de débarquement ainsi que de 1000 dalmatiens avec leurs familles vers les navires du détachement de Baratynsky s'est effectué sous le couvert du feu des navires. Les Dalmatiens ont été transportés sur l'île de Brazzo {880}.

Le 25 juin. Conclusion du traité de paix et d'alliance de Tilsit entre la Russie et la France, en vertu duquel la Russie conclut une alliance militaire et politique avec Napoléon contre l'Angleterre, cède la province de Cattara et les îles Ioniennes, adhère au "système continental" et met à la disposition de Napoléon ses forces navales en Méditerranée. L'adhésion de la Russie au blocus continental s'explique par le fait que l'Angleterre n'a pas rempli ses obligations en vertu du traité d'alliance contre Napoléon {881}.

Juillet-août. Conformément au traité de Tilsit, le capitaine-commandant Baratynsky remet aux autorités françaises les forteresses de Corfou, Castel-Nuovo, Espagnola, Budua et Cattaro précédemment occupées par la flotte russe {882}.

Août-Septembre. Après avoir reçu le 23 août l'ordre d'Alexandre Ier de quitter l'Archipel et conformément aux termes de la paix de Tilsit aux Français de rentrer avec la flotte en Russie, Senyavin, qui était aux Dardanelles, le 28 août, laissa l'escadre de l'Archipel à Corfou. Arrivé ici (8 Septembre) et a appris que le transfert de Cattaro et les îles ont déjà tenu, Senyavin 19 Septembre, avec une escadre de 10 cuirassés et 3 frégates a quitté Corfou à la Russie. Quant aux navires du détachement du capitaine de corvette Baratynsky et autres qui se trouvaient en Méditerranée (6 cuirassés, 4 frégates, 5 corvettes, 3 brigs, 1 bateau), alors, ayant reçu l'ordre de rentrer en Russie, Dans ce cas, après avoir reçu l'ordre de retourner en Russie, certains d'entre eux n'ont pas réussi à rejoindre l'escadron du vice-amiral Senjavin et ont été retenus en Méditerranée en raison de la rupture des relations avec l'Angleterre, ou sont restés dans des ports français ou neutres (Toulon, Corfou, Venise, Trieste, Palerme) en raison de la nécessité de réparations importantes. En 1809, par un accord entre les gouvernements russe et français, ces derniers ont cédé à un prix extrêmement bas (à 1/24 du coût réel) 6 cuirassés, 2 frégates, 5 corvettes, 3 bricks, 1 bateau et 1 transport militaire, ainsi que tous les navires de prise et les canons de trophée pris dans la mer Adriatique et l'archipel. Tous les équipages de ces navires, rassemblés à Trieste, en mars 1810, furent envoyés par terre dans les ports de la Baltique et de la mer Noire {883}.